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Fondée en 1138, l’abbaye de Combelongue, monument historique roman d’influence mudejar, exceptionnelle sur ce versant des Pyrénées, est l’un des fleurons du patrimoine du Couserans. Ses jardins, labellisé « Jardin Remarquable », poétiques et inspirés, offrent une promenade hors du temps.

À 10 minutes de Narbonne, entrez au cœur d’un univers préservé et privé, un patrimoine classé qui a conservé entre ses murs les richesses architecturales et la spiritualité des Hommes qui l’ont occupé.

Sur les hauteurs de Villeneuve lez Avignon (Gard), caché dans l’enceinte du fort Saint-André, le « Jardin Remarquable » de l’abbaye Saint-André se déploie en balcon, offrant une vue imprenable sur le palais des Papes et toute la Provence. Classée aux Monuments Historiques, l’abbaye Saint-André qui accueille près de 30 000 visiteurs par an, dans ses jardins romantiques ainsi que dans son palais abbatial du XVIIIe. Une visite dans un lieu inspirant, plein de poésie qui mêle, avec harmonie, l’art des jardins et une mosaïque de patrimoines religieux depuis le VIe siècle. Un monument privé et familial depuis 1916, en pleine renaissance, animé par Gustave et Marie Viennet qui convient les arts dans ses jardins et ses nouvelles galeries d’exposition durant toute la saison.

Magnifique symbole de la Renaissance occitane, le château de Caumont est avant tout un château de famille, transmis de génération en génération et toujours habité par la même lignée depuis les origines. Laissez-vous séduire par l’âme de ce lieu authentique, mêlant la pierre et la brique toulousaine dans un écrin de verdure.

Le Château de Flamarens construit au XIIIe siècle est l’un des spécimens les plus représentatifs de l’architecture seigneuriale Gasconne. Apporté en dot à la nièce du Pape Clément V en 1289, puis propriété des Grossoles de 1466 à 1878. Utilisé comme forteresse lors de la guerre de 100 ans, il lui est ajouté en 1466 un corps de logis puis en 1535 un énorme donjon. Au XVIIe et au début du XVIIIe siècle le Château de Flamarens va connaitre l’apogée de sa splendeur. Le déclin du Château de Flamarens s’amorce vers les années 1880. En juin 1943 un incendie provoqué par la foudre achève de ruiner les toitures. Depuis 1983, l’actuel propriétaire a entrepris de restaurer ce monument situé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Folie du XVIIIème, le château de l’Engarran fait partie des joyaux montpelliérains: son double patrimoine historique et viticole signe son ADN. L’Engarran est une demeure dédiée à la femme et à la vigne: les statues du parc à la française illustrent cette dédicace que la visite guidée permet de faire revivre.

Surnommé le petit Versailles du Gevaudan, La Baume offre aux visiteurs des façades austères en granit qui contrastent avec le raffinement des décors et du mobilier XVII et XVIII que l’on peut admirer à l’intérieur. Plus grand MH de Lozère il est situé dans le PNR de l’Aubrac à près de 1200 m d’altitude, isolé dans une nature préservée.

Château familial privé et habité par la même famille depuis le XVIIeme siècle marquant ainsi sa volonté de préserver son patrimoine. MHC depuis 1992. Bâti au XVeme sur les ruines d’une grange cistercienne, embelli au XVIIIeme. dans le plus pur style classique avec sa façade unique dans le Lot. Ouvert au public de juin à octobre. Visite guidée 1h.

Situé sur un éperon, en bordure du Lot, forteresse médiévale transformée la en demeure de villégiature au XVIIIème, par J. de LAPORTE, fut embelli au XXème par R. SUBES de grilles ornementales. Entièrement restaurées et meublées, les pièces ont gardé leurs décors authentiques : fresques médiévales, gypseries, peintures du XVIIème … Etonnants jardins à la française, à l’italienne, potager ornemental, 4 bassins alimentés par la source. Visites et accueil assurés par les propriétaires qui habitent le château.

Mélange d’éléments Renaissance et d’architecture médiévale,le Château de Mayragues est couronné d’un rare chemin de ronde en encourbellement, avec un décor intérieur raffiné. Acquis à l’état de ruine en 1980, la restauration du château et son pigeonnier a débuté aussitôt ainsi que la restructuration du vignoble attenant, en biodynamie depuis 1999.

L’un des plus vastes château XVIIe siècle d’Occitanie. De style classique, resté toujours dans la même famille depuis 1620, il est au cœur d’un Jardin Remarquable et d’un vignoble de renom.

Construit entre cours et jardin entre 1672 et 1678 par Jacques Duchesne, maître des eaux et forêts, puis complété au début du XVIII° s par ses descendants, l’hôtel était alors un pavillon de chasse comprenant un corps de logis et deux ailes en retour, orné de somptueux décors, pour y recevoir selon la légende la duchesse de Fontanges, alors favorite du roi Louis XIV, lorsqu’elle dut quitter Versailles. À l’arrière furent aménagés sur 1 ha privé un jardin régulier à la française, équipé d’un bassin agrémenté d’un jet d’eau et composé de deux parterres de broderies de buis donnant un caractère remarquable à l’édifice. Un espace potager structuré en quatre carrés séparé des broderies par un ruisseau canalisé complète l’ensemble. Transformé à l’anglaise au cours du XIX°s et remodelé autour d’une grande pièce d’eau aux contours courbes et des cèdres remarquables, ce jardin est revenu à sa vocation initiale de jardin à la française suite à une monumentale restauration entre 1997 et 1999 par le baron Édouard de Sambucy avec le concours de la DRAC Occitanie et du Département Aveyron. Monument Historique ouvert au public, L’Hôtel et les jardins de Sambucy de Sorgue sont aujourd’hui le lieu de multiples événements durant la saison touristique et culturelle de Millau tels que le Festival d’Opera du Sud Aveyron, le Festival Millau en Jazz, les Journées du Patrimoine, les Rendez-Vous aux Jardins ou la Nuit des Châteaux.

Le fort modeste, mais authentique château de Vissec est situé entre Causses et Cévennes sur la place du village éponyme dans le Gard en Occitanie. Ce petit château familial est sorti de l’Histoire moderne, mais son passé médiéval est très riche, comme en atteste les ruines du puissant château-fort des Vissec de Latude, première famille des seigneurs de Vissec. Vissec est cité dès 1084 dans le cartulaire de l’abbaye de Gellone à St Guilhem le désert. Vissec a subi la croisade des Albigeois et le rattachement à la couronne royale en 1229. Bien plus tard, en 1628, Vissec fut à nouveau détruit sur ordre du duc de Rohan, pendant les guerres de religion. La Révolution Française vendit les biens du dernier marquis de Vissec, Alexandre de La Tour du Pin – Gouvernet en 1792. Depuis, ce tout petit château s’est endormi. Mais grâce à Internet, il est présent partout dans le monde et des visiteurs de la planète entière y passent… Une restauration de ses peintures murales a remis en lumière son décor exceptionnel, pour le lieu et l’époque qui lui a valu d’être inscrit au titre des monuments historiques le 2 février 2009. Dans ma famille depuis le 7 octobre 1862, jour de son achat par mon trisaïeul Joseph BOURRIER. 635 visiteurs en 2023 !!!

Construite pendant la période révolutionnaire la demeure est de style Retour d Égypte et n’a pas subi de modification . Bâtie sur un promontoire son panorama se déroule depuis les Pyrénées au Sud jusqu’à la ville de Lectoure. Une salle de papiers peints panoramiques entièrement restaurée dans son état initial est ouverte à la visite. Le parc planté au XIX permet de découvrir des essences rares ou peu connues.

Sa construction débute en 1743. Les travaux durent un peu plus de quinze ans et requièrent la fabrication de 300 000 briques. L’architecture classique, rigoureusement symétrique, est adoucie par le charme et l’harmonie des couleurs rose-rouge, ocre et vert amande.

Les pièces d’apparat du corps central ont été conçues en enfilade autour d’un grand salon au raffinement et à l’exotisme incroyable.

Le « salon chinois » doit son nom aux dix-huit grands panneaux de bois peints à l’huile qui ornent parois et dessus de porte, réalisés en 1754 par le peintre et architecte toulousain Gilles Pin. Ces décors dans le goût des chinoiseries de Pillement s’inspirent de gravures parisiennes exécutées d’après des dessins de François Boucher.

Salons, chambres, salle à manger, boudoir…

Le temps d’une visite commentée à travers six pièces surprenantes, intimistes ou somptueuses, le visiteur plonge dans la vie quotidienne et les souvenirs de voyage des quatre familles qui ont vécu au Château de Merville depuis 1750.

Si l’âme du marquis habite les lieux, c’est peut-être parce que ses descendants y résident encore…

Si les peintures, le mobilier et l’ensemble des tapisseries des Flandres d’origine, datant du 16e et 17e et classées Monument Historique, ont miraculeusement résisté aux outrages du temps, le château a durement subi la tempête de 1999 : il a fallu remplacer 350 carreaux de fenêtres. Les façades donnant sur la cour d’honneur ont été restaurées en 1990, et la toiture entre 1994 et 2005.

Établi vers l’Est, le Parc s’étend devant la façade du château, offrant une vue imprenable sur la vallée de la Garonne.

L’impressionnant tapis vert prend forme avec ses dix mètres de large et six cent mètres de long.

Dans le prolongement de l’enfilade des salons du château, et de cette grande perspective, on découvre le boulingrin, bassin entouré d’un parterre de pelouse elliptique.

Des pins parasols délimitent une large et longue allée qui mène au bout du parc.

Il n’est pas rare d’apercevoir des cerfs, biches, chevreuils et sangliers gambader dans les 30 hectares du parc.

Le parc assure une continuité avec l’intérieur.

A Merville, on prend conscience du rapport étroit que ces « maisons des champs » entretenaient avec la nature

Le plus grand labyrinthe de buis en Europe

Labellisé « Jardin remarquable » par le ministère de la Culture, l’immense labyrinthe de buis, inégalé en Europe, est classé au titre des Monuments Historiques.

Les premiers jardins de ce type apparaissent au XVe siècle et suscitent un engouement tout au long du XVIIe siècle, marqué par la création du labyrinthe de Versailles pour Louis XIV.

Créé pour les promeneurs, le Labyrinthe de Merville est l’un des plus spectaculaires témoins de l’époque. les 6 km de chemins, bordés de buis de 3 mètres de haut, enserrent des massifs plantés d’arbres bicentenaires. Quelques allées rectilignes sont interrompues par des ronds-points en étoile pour aboutir à une « salle de bal ». Une promenade hors du temps, à l’ombre des vieux chênes.

Le marquis de Chalvet-Rochemonteix a choisi deux essences reines : le chêne, pour sa robustesse et sa longévité, et l’incontournable buis des jardins historiques. Tout aussi résistant, d’un feuillage persistant, le buis demande peu d’eau et de soins ; il peut vivre 600 ans et sa lente croissance permet une seule taille annuelle.

Le parc et son labyrinthe

• 1 parc de 30 hectares

• 10 km d’allées, dont 6 kilomètres de murs de buis

• 5 hectares de labyrinthe