Sécurisation et mise hors d’eau du corps de logis et des tours
Monument
« Villemont », l’un des plus beaux et majestueux châteaux de Basse Auvergne, est demeuré longtemps une maison oubliée, après l’incendie criminel qui l’a dévasté en 1958. Il a été édifié à la Renaissance, dans son état primitif. Puis considérablement développé au XVIIIème siècle.
Durant ses presque 40 ans de total abandon, le site a été rendu à la nature. Seules les deux granges des communs Sud ont conservé une partie de leurs toitures. Les 4/5ème des bâtiments sont alors englués dans une gangue végétale hostile.
Le renouveau viendra en 1995, avec la reprise du site abandonné. Après 10 ans consacrés à l’abattage du bois taillis installé jusque dans et sur les bâtiments, au défrichage, à la sauvegarde des bâtiments subsistants recouverts de toitures de tôles provisoires, les premiers travaux de restauration ont commencé avec l’hémicycle et le pavillon d’entrée.
L’ensemble est depuis 1974 pour partie inscrit (le château) et autre partie classé (les communs). En 2012 viendra le classement intégral, y compris parc et système hydraulique.
Depuis lors, les travaux de restauration alternent entre les bâtiments de ceinture de la grande cour d’honneur de près de 7000 m² (comme par exemple l’ensemble pigeonnier Est et son bâtiment contigu) et le corps de logis totalement ruiné par l’incendie.
C’est ce corps de logis qui est maintenant l’objet de toute notre attention.
Projet
L’objectif est de pouvoir couvrir le corps principal du château de façon à disposer d’un volume abrité, propre à recevoir des évènements. Et il faut pour cela parachever le travail de restauration des maçonneries, débuté il y a plus de 10 ans.
Le programme s’organise donc autour de la terminaison des travaux de reconstitution des maçonneries, pour la plupart totalement dégradées par les effets de l’incendie et des intempéries auxquelles elles ont été exposées pendant près d’un demi-siècle.
Travaux
Patiemment, mais avec enthousiasme, nous remontons une à une les pierres de jambages et de linteaux, altérées par le feu. Elles sont taillées sur place puis assemblées pour reconstituer chaque travée, depuis le sol et jusqu’aux arases.
Actuellement l’essentiel de la structure du corps central a été relevé de ses ruines. La partie restant à réaliser (ci-dessous) est l’objet de cette opération de mécénat affecté.
Qui sommes-nous ?
Habitant RIOM, capitale de la Terre d’Auvergne puis du duché d’Auvergne, siège de la généralité au XVIIIème, nous avons découvert Villemont situé à 20 km au Nord, en 1995 : ruiné et délaissé, masqué par une végétation envahissante et destructrice.
Immédiatement séduits par la majesté du site, et bien que sans moyens particuliers, nous l’avons acheté sans plus réfléchir. 30 ans plus tard, la passion est toujours là. Le chemin à parcourir est encore long pour que ce grand paquebot de pierres retrouve son lustre. Mais celui parcouru est autant d’encouragement à poursuivre avec l’objectif de remettre un toit au château proprement dit. Ainsi, nous nous engageons dans cette nouvelle campagne de travaux.
Contreparties
En application de la réglementation en vigueur, les dons versés dans le cadre d’une opération de mécénat affecté à des travaux sur un monument privé ou labellisé par la Fondation du patrimoine ouvrent droit à une réduction d’impôt :
- Pour les particuliers : 66 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
- Pour les entreprises : 60 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 20 000 € ou de 5 pour mille du chiffre d’affaires annuel lorsque ce dernier montant est plus élevé.
L’éventuel excédent est reportable pendant cinq ans.