Château de Marmande

Restauration de la tour de guet et de la tour porte

Monument

Situé sur un éperon rocheux à la frontière de la Touraine, du Poitou et de l’Anjou, le château de Marmande apparaît dans les textes au tout début de l’an mil.  On y relate les faits guerriers de ses seigneurs, qui n’ont de cesse d’agrandir leur domaine et leur puissance. Les murs les plus anciens datent de cette époque tourmentée, tout comme le réseau de souterrains creusés en son cœur. Il en subsiste plus de 300 mètres de galeries, un patrimoine exceptionnel. Après les périodes tumultueuses des guerres féodales,  les barons de Marmande font partie des familles les plus puissantes de Touraine. Chevaliers bannerets, ils combattent aux côtés du roi de France. C’est l’époque où les murailles se renforcent. Une tour de guet de trente mètres de haut est construite vers 1300 avec l’aide, dit la légende, de la fée Mélusine. Marmande entre par mariage dans la famille de Sancerre, chambellan du roi, puis dans celle des Bueil. Jean IV de Bueil est compagnon de Du Guesclin. Son fils Jean V de Bueil, Baron de Marmande, surnommé le fléau des Anglais est compagnon de Jeanne d’Arc. Amiral de France, il renforce les défenses du château par des travaux de grande envergure.

Sans descendance, Marc Pierre comte d’Argenson achète le château en 1730, démolit les parties résidentielles et utilise les pierres pour construire son château des Ormes. Vite revendu, le lieu devient ensuite une exploitation agricole, peu à peu oubliée des historiens. Sa qualité est pourtant relevée en 1892 par Alfred Barbier: « Beaucoup de monuments classés par l’Etat n’ont pas la valeur du château de Marmande, tant au point de vue des souvenirs historiques des grandes familles de France qui l’ont possédé qu’à celui de l’architecture« . Sa haute tour de vigie compte parmi les rares exemples conservés, tandis que sa tour porte romane, augmentée en tour maîtresse en 1400, montre de fins graffitis figurant des chevaliers parés pour des joutes.

Classé au titre des Monuments Historiques en 2015, ce château est devenu un terrain d’étude pour les historiens et les archéologues, un lieu d’animation, à la frontière des histoires et des territoires.

Projet

Mille ans après ses premières pierres, l’histoire se poursuit avec un nouveau projet. Il se décline à plusieurs niveaux : la sauvegarde du château, l’accueil du public, des animations festives régulières. La première ouverture au public a eu lieu aux Journées du Patrimoine de 2016, sur deux après midi. 250 personnes sont venues visiter le lieu. En 2018, 6 temps forts ont rythmé l’année. Plus de 1000 personnes sont venues. En 2019, le site ouvre officiellement au public. Une association s’est créée pour sensibiliser à la culture et au patrimoine, qu’il soit naturel ou historique, scientifique ou artistique avec plaisir, gourmandise  et bonne humeur !

Aidez nous ! Rejoignez nous dans la sauvegarde de ce site unique !

Travaux

En 2018 le site a été sélectionné par la Mission Bern pour bénéficier du Loto du Patrimoine, une opportunité unique pour engager de nouveaux travaux.

Construit sur un éperon de roches friables creusées de galeries, l’ensemble est dans un état extrêmement préoccupant. Bertrand Joubert, Architecte du Patrimoine a établi un bilan sanitaire général et un programme de travaux. Après une première tranche de protection des zones les plus urgentes, l’étape à venir concerne la tour de guet et la tour porte.

* La toiture de la tour de guet a été déposée en 2017 par les établissements Perrault et les travaux de restauration de la charpente et de la couverture sont désormais achevés.

Un documentaire sur France Télévisions raconte cette aventure.

* La toiture terrasse de la tour porte doit être refaite avec une mise en accessibilité au public par l’entreprise Billon, avec reprise des élévations extérieures : cristallisation des arases, rejointoiement des parements.

Les travaux sur la tour porte ont mis à jour les traces d’un chemin de ronde à son sommet, qui a été restitué sur l’un de ses côtés. Une latrine cachée dans l’épaisseur d’un mur a été ré-ouverte. Ces découvertes ont modifié le plan de travaux et augmenté ses coûts. Arrêtée pour l’hiver, cette tranche de travaux doit se terminer avant l’été 2023.

Votre soutien nous est toujours nécessaire pour cette dernière ligne droite !

Qui sommes-nous

Véronique a hérité de ce site en 2014. Il est dans sa famille depuis 1830, quand ce château à l’abandon, ruiné, a été vendu comme exploitation agricole. Didier a grandi au pied de la majestueuse abbatiale de Saint-Jouin-de-Marnes en Deux Sèvres. A 10 ans, déjà, il participait à des fouilles près de l’abbaye. Nous sommes tous deux auteurs et réalisateurs de documentaires et depuis 2015, ce site occupe une grande partie de notre vie !

Contreparties

En application de la réglementation en vigueur, les dons versés dans le cadre d’une opération de mécénat affecté à des travaux sur monuments historiques privés ouvrent droit à une réduction d’impôt :

• Pour les particuliers : 66 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
• Pour les entreprises : 60 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 20 000 € ou de 5 pour mille du chiffre d’affaires annuel lorsque ce dernier montant est plus élevé.

L’éventuel excédent est reportable pendant cinq ans.

Pour les particuliers comme pour les entreprises, une contrepartie est proposée dans la limite autorisée par la loi :

• Pour les dons de 50 € : inscription dans le livre des mécènes, invitation à une visite de groupe des travaux
• Pour les dons de 100 € : contreparties précédentes et visites privées du site et des travaux avec les propriétaires
• Pour les dons de 250 € : contreparties précédentes et apéritif au château
• Pour les dons de 500 € : contreparties précédentes et dîner médiéval
• Pour les dons de 1 000 € : contreparties précédentes et des invitations à nos événements culturels

Pour les entreprises, votre logo sur le site internet du château, mise à disposition du site pour un événement.

Ils nous soutiennent

La Fondation France Bois Forêt a remarqué la qualité de la restauration de la charpente de la tour de guet et nous a octroyé son premier prix dans la catégorie Patrimoine de proximité, objet d’une conférence au Salon du Patrimoine en octobre 2022.

La Mission Bern a sélectionné notre projet lors de la première édition du Loto du Patrimoine en 2018.

English version

The Château de Marmande is the last witness of the medieval history of a strategic territory, a frontier zone between the Touraine, Anjou and Poitou regions of France. Around the year 1000 A.D., Marmande found itself at the heart of a battlefield. The oldest of its walls date from this troubled era. After the turbulent periods of feudal wars, the barons of Marmande were among the most powerful families in the Touraine region. A watchtower more than 30 meters high was built with the help, so legend would have it, of the fairy Mélusine. The architectural elements which survive to this day are of high quality and reflect the development of a fortress between  the 11th and the 16th centuries: the château is in original condition. The current owner obtained the listing of the château as an historical monument (Monument Historique) in 2015.

The château is situated within a protected environment, a fact that also enables us to development activities  which help to preserve the biodiversity of the area. Natural history events have already been organised and we intend to extend them, targeting young people in particular with school visits, for example.

For all these plans to continue, the watchtower needs to have a new roof, the keep needs to be made watertight, the track in the moat needs to be made safe. These are essential projects if we are to be able to open up to a wider public.

But we need financial support. You too could become a sponsor for Marmande!

In return for your donation, we can offer various considerations. As examples, we can render the site private for an event, suggest some entertainments, or organise guided visits of the work in progress.

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