Restauration du mur des douves, des échauguettes, des toitures du château, des communs et de la façade
Monument
Ancienne forteresse du Moyen Âge reconstruite à la Renaissance, il est le plus grand château en briques de Sologne, et l’un des plus anciens.
Au carrefour de l’Histoire politique, économique et artistique du royaume de France et de ses influences européennes : maison des familles de Brabant, Montmorency, d’Harcourt, d’Etampes, le Château rassemble en sa mémoire profuse de puissants chevaliers, des maréchaux de France et d’exaltantes marquises, les nobles chevaux du Roi Louis XIII, l’amitié du roi de Pologne ou de Catherine II de Russie, ainsi que les influences des Médicis, de la cour de Versailles et des artistes et penseurs les plus distingués du siècle des Lumières.
La rencontre du Médiéval et de la Renaissance : assis sur des fondations datant de 980, le Château se dresse au centre d’un remarquable ensemble des XVI et XVIIème siècles comprenant les trois cours (basse-cour, avant-cour et cour d’honneur), la ferme, les communs, les pavillons, les douves, les terrasses doubles, le jardin et le parc. Achevé en 1627 et dominant une harmonieuse composition de bâtiments et de paysages, le Château présente son architecture comme une synthèse de son histoire: à la fois forteresse défensive (d’où le nom Ferté) armé de structures solides qui montrent encore son passé militaire et palais avec ses larges fenêtres et ses façades sculptées qui révèlent le raffinement et le rayonnement de l’esprit de la Renaissance.
L’édifice est cantonné en arrière (côté nord) par deux tours cylindriques du XVIe siècle, et en avant (côté sud) par deux tours polygonales dont le soubassement remonte à la construction du château médiéval. La façade que délimite ces dernières tours est dominée par un imposant avant-corps couvert d’un dôme pyramidal et couronné d’un lanternon. La pierre y apparaît en tableaux et en claveaux alternés autour des fenêtres. Trois toitures d’ardoise sont construites parallèlement à cette façade.
Plusieurs grandes fenêtres de la façade orientale conservent un décor exceptionnel de la première Renaissance fait de grotesques et de médaillons historiés représentant des empereurs romains et le roi François Ier. Cette façade remarquable présente également un quadrillage polychrome et témoigne que la pierre n’était guère employée que pour jouer un rôle décoratif.
Deux pavillons sont construits à l’extrémité des douves : le premier pour le corps de garde et le second pour les cuisines disposant d’un puits qui existe toujours, et dont le rez-de-chaussée est voûté par une suite de puissants arcs diaphragmes en brique. Les douves qui entourent de tous côtés ce quadrilatère sont maçonnées avec un pont qui les enjambe. Quatre échauguettes (dont deux subsistent) coiffées de dômes sont aménagées, percées d’ouverture pour permettre les tirs, qui se dressent aux angles du chemin de ronde qui surplombe les douves. Les toits des pavillons reprenaient la forme adoptée par l’avant-corps de logis et celle des échauguettes.
Le pont donne accès à deux grands corps de communs remarquables, qui encadrent l’avant-cour du château : ils servaient d’écuries et de cantonnement pour la compagnie de gendarmes du duc d’Orléans que le maréchal d’Estampes dirigeait. Ces longs corps de dépendances sont encadrés par de grands pavillons couverts de hauts combles.
La ferme comprenant des logements, granges et chenil est reconstruite un peu plus à l’écart dans la basse-cour.
L’ensemble, en briques rouges, est typique du classicisme qui se développe à la fin de la Renaissance et sous le règne de Louis XIII.
Projet
Visites du château et jardins, évènements culturels, création d’un festival de musique et d’un concours de chant lyrique international : Sumi Jo International Singing Competition.
Travaux
- Consolidation du mur des douves
- Restauration de 2 échauguettes
- Reconstruction de 2 échauguettes
- Restauration de la façade du château
- Restauration du toit des communs
- Restauration du toit du château
Qui sommes-nous ?
Nous sommes des passeurs d’histoires, passionnés par la sauvegarde de notre patrimoine et sa mise en valeur pour son ouverture au public dans le cadre de manifestations culturelles, et tout particulièrement un festival de musique/concours de chant réunissant des artistes de renommées internationales et aidant de jeunes artistes a débuter leurs carrières.
Contreparties
En application de la réglementation en vigueur, les dons versés dans le cadre d’une opération de mécénat affecté à des travaux sur monuments historiques privés ouvrent droit à une réduction d’impôt :
- Pour les particuliers : 66 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
- Pour les entreprises : 60 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 20 000 € ou de 5 pour mille du chiffre d’affaires annuel lorsque ce dernier montant est plus élevé.
L’éventuel excédent est reportable pendant cinq ans.
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