Restauration de l’aile Est
Monument
L’origine du Château de Callac remonte au XIIe siècle où les Callac avaient construit, sur les restes du « vieux château », un manoir qui fut lui-même incendié pendant la guerre de succession de Bretagne en 1350. Le manoir est ensuite étendu dans la seconde moitié du XV° siècle, devenant un Château important. Il est remanié au XVII° pour lui donner son aspect actuel. A l’occasion d’une succession en 1797, le château est séparé entre deux sœurs, dont les descendants de l’une d’entre elles laisseront les bâtiments à l’abandon à partir de 1947.
Le premier sire de Callac est mentionné au XII° siècle. Parmi ses descendants, au XIV°, figurent un lieutenant de du Guesclin et un des signataires du traité de Guérande qui, engageant deux royaumes et un duché, mit fin aux guerres de succession en Bretagne. Les Callac étaient devenus une famille importante.
Au XVII°, Callac reçut le Cardinal-Duc de Richelieu. Il fut ensuite la propriété du marquis du Guémadeuc, qui y fit d’importants transformations et aménagements.
Au siècle suivant, il accueillit le comte Louis Charles de Marbeuf, qui avait épousé la propriétaire, née Julie-Eléonore du Guémadeuc. Devenu Lieutenant Général, Gouverneur en Corse, il fut à l’origine de l’entrée du jeune Napoléon à Brienne.
Pendant la Révolution, il fut un lieu de réunion de chefs chouans. Georges Cadoudal, entre autres, rencontra ses lieutenants dans ce refuge.
Pendant la dernière guerre, Callac servit de point de ralliement aux parachutistes de la France Libre envoyés en mission et échappa de peu à l’incendie par les Allemands.
Le Château de Callac est classé au titre des monuments historiques depuis 1971. L’aile Est et les communs sont quant à eux inscrits au titre des monuments historiques.
Projet
Le projet mené depuis de nombreuses années a eu pour objectifs successifs
- Le sauvetage de l’aile Est du Château en quasi-ruine jusqu’en 2000 par l’étaiement complet du bâtiment, le reprise de murs principaux et les poutres et charpentes principales ;
- Progressivement la restauration des toitures et des structures de sol, puis la mise hors d’air de l’ensemble ;
- La restauration des sols, murs, cheminées et plafonds ;
- De plus, et en parallèle des travaux de l’aile Est, l’entretien des toitures, façades et huisseries de l’aile principale a été entrepris.
La vocation de ce projet est de restituer le lieu dans son état connu au moment des derniers travaux de transformation du 17e siècle et de le partager au plus grand nombre lors des ouvertures au public. Il accueille également les associations locales et les événements que la municipalité y organise. L’accès des visiteurs est toujours gratuit.
Travaux
- Les travaux de sauvetage et de restauration sont toujours en cours. Nous souhaitons continuer et mener le programme de travaux suivant :
- Les parties restantes de la charpente et de la couverture sur l’aile principal, sur la tour carrée, sur l’aile Est et sur les communs ;
- Les révisions des souches de cheminées ;
- La réparation d’une des poutres décorées (poutre principale) du grand salon ;
- La consolidation des maçonneries de la grande tour carrée et la restauration de la salle des archives (boiseries, huisseries, planchers, plafonds) ;
- La consolidation des maçonneries, grande cheminée brisée, poutres principales cassées du pavillon Nord-Ouest ;
- La consolidation des maçonneries, grande cheminée brisée, de la salle à manger de l’aile principale ;
- La restauration ou le remplacement des fenêtres endommagées ;
- La remise en état de la cour, dont les piliers de la cour, les murets, les marches et seuils d’accès aux différents pavillons ;
- La restauration de l’allée de l’avant-cour d’accès à la cour avec un pavement ;
- Le portail principal d’entrée et du celui du potager (maçonnerie et grille ou barrière permettant une fermeture de ces portails) ;
- Restauration des murs de soutènement des terrasses ;
- Sauvetages des deux pavillons des jardiniers (maçonnerie, charpente, couverture et huisseries) ;
- Sauvetage des communs de l’avant cour (maçonnerie, charpente, couverture, huisseries sols et enduits intérieurs et extérieurs) ;
- Sauvetage du mur du potager et remontage des maçonneries éboulées.
Qui sommes-nous ?
Le Château de Callac est un bien de famille que nous avons repris par transmission de nos parents il y une quinzaine d’années. Passionnés de « vieilles pierres » et soucieux de prolonger son histoire, nous consacrons tout notre temps et notre énergie à la restauration et l’entretien de cette maison.
L’une des raisons de la réussite de cette restauration est la transmission anticipée de nos parents, souhaitant que le relai puisse être pris à un âge où l’on a encore toute l’énergie nécessaire.
Contreparties
En application de la réglementation en vigueur, les dons versés dans le cadre d’une opération de mécénat affecté à des travaux sur monuments historiques privés ouvrent droit à une réduction d’impôt :
- Pour les particuliers : 66 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
- Pour les entreprises : 60 % du montant du don vient en réduction de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 20 000 € ou de 5 pour mille du chiffre d’affaires annuel lorsque ce dernier montant est plus élevé.
L’éventuel excédent est reportable pendant cinq ans.
Ils nous soutiennent
Ce projet est soutenu régulier, année après année, par la DRAC de Bretagne, la Région Bretagne, le Conseil Départemental du Morbihan.
Les fondations ou associations suivantes nous ont soutenus :
- Fondation VMF
- Fondation pour les Monuments Historiques, devenue Fondation Mérimée
- French Heritage Society
- La Sauvegarde de l’Art Français